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Pistes pour gérer sa culpabilité en lien avec le répit

Mélanie Montpetit
Mélanie Montpetit

1 oct. 2025

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La culpabilité peut être un sentiment surnois qui survient lors d'évènement difficiles comme le choix de prendre du répit pour prendre soin de soi comme proche aidant, peu importe le type de répit que nous mettons en place.

😔 Qu’est-ce que la culpabilité?

La culpabilité est un sentiment complexe qui émerge lorsque nous avons l’impression d’avoir transgressé à notre code de valeurs. Par exemple, si nous attachons une grande importance au devoir du mariage ; pour le meilleur et pour le pire; et qu’on nous offre quelques heures de répit où nous pouvons vaquer à d’autres occupations, il se peut que nous ressentions une grosse boule à l’estomac et que nous refusions l’aide par culpabilité de transgresser cette grande valeur.

💭 À quoi elle sert?

La culpabilité pousse à agir en cohérence avec ses valeurs intériorisées. Chez les personnes proches aidantes, elle peut être si forte qu’elle empêche d’agir pour soi. Même lorsqu’une action est posée malgré tout, un inconfort persiste, souvent ressenti comme une punition d’avoir enfreint ses propres règles, conscientes ou non.

⚖️ Est-elle toujours adaptée, un repère fiable?

La culpabilité relève d’une dimension émotionnelle et subjective qui peut parfois dominer la raison. Elle ne devrait donc pas être le seul repère dans la prise de décision, qui doit tenir compte à la fois des aspects émotionnels et rationnels.

⚡Comment gagne-t-elle de son pouvoir?

La culpabilité s’amplifie lorsqu’on agit seulement pour éviter l’inconfort qu’elle provoque, sans tenir compte de sa réalité et de l’épuisement qui en découle. Ce cycle est difficile à briser, car une situation connue, même insatisfaisante, est souvent préférée à une situation nouvelle mais incertaine.

🌀 Briser le cycle de la culpabilité tranquillement

Afin d’arriver à se ré approprier son pouvoir, il est important d’avoir de l’indulgence envers soi, car ce sentiment complexe ne peut pas disparaitre du jour au lendemain. Ainsi, nous vous invitons à explorer un terrain d’entente entre la dimension émotionnelle (l’envie d’éviter l’inconfort lié à la culpabilité) et la dimension rationnelle (les faits ; les bénéfices et la pertinence du répit).

Premièrement, lorsque la culpabilité apparaitra, portez attention à ce qu’elle vous demande de faire ou de ne pas faire. Notez sa présence et son sens de dissuasion. Par la suite, invitez-vous à élargir votre perspective et inclure vos besoins, avez-vous besoin de dormir, marcher, vous ressourcer ou d’aide pour y voir plus clair?

Vous pourriez commencer par demander 30 minutes de répit à un proche ou voisin-e pour répondre à un seul besoin et revenir pour vaquer à vos responsabilités. Ainsi, vous vous permettez de négocier avec la culpabilité et vos besoins pour poser des actions significatives malgré l’inconfort. Éventuellement, vous pouvez augmenter le temps de répit au besoin.

Chaque fois que vous ressentez de la culpabilité, rappelez-vous les raisons pour lesquelles vous acceptez et prenez ce répit.

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